L’association UFC-Que Choisir n’a qu’un objectif : informer, conseiller et défendre les consommateurs. Et elle n’hésite pas, le cas échéant, à monter au créneau, même face à des mastodontes. Aujourd’hui, elle attaque Valve en justice pour des clauses considérées comme abusives, voire même illicites.
Au fil des années, Valve a su s’imposer dans le secteur de la vente numérique via sa plateforme Steam. Et cause ou conséquence, le géant est souvent critiqué pour son opacité.
Dans son communiqué officiel, l’UFC-Que Choisir insiste notamment sur quatre articles des conditions générales de la plateforme, dont celui concernant la revente de jeux. Le sujet est très sensible, le cadre légal existe et autorise justement la possibilité de revente de logiciels.
Autre point critiqué par l’association, le fait que Valve affirme ne veuille pas assumer la sécurité des données personnelles des utilisateurs. Difficile lorsque l’on sait que Valve lui-même communiquait récemment le chiffre de 77 000 comptes piratés par mois. Le contenu généré par les utilisateurs peut, lui, être utilisé par Valve sans aucune modération.
Les deux derniers points mis en avant dans le communiqué sont liés au porte-monnaie Steam. D’une part, il est actuellement impossible de récupérer les fonds versés dessus si vous souhaitiez clôturer le compte, et d’autre part, Valve étant basé au Luxembourg, c’est le droit du pays, et non le droit français, qui s’applique en cas de litige entre l’entreprise et vous…
Le dossier est en tout cas désormais entre les mains du Tribunal de Grande Instance de Paris. Lui seul décidera de la suite des événements…